POURQUOI L'AEROPORT NOTRE DAME DES LANDES NE DEVAIT PAS ETRE CONSTRUIT ?
 
   Le débat concernant l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est étrange. Il oppose deux camps radicalisés que l'on pourrait résumer ainsi : ceux qui souhaitent que les décisions de l'Etat s'appliquent et que l'ordre revienne, et ceux qui refusent le bétonnage de centaines d'hectares de nature. Bizarrement, le point de vue aéronautique est totalement délaissé.
 
     Il faut prendre un peu de recul pour comprendre l'inutilité de ce projet. Notre-Dame-des-Landes (NDDL) a été souhaité dans les années 60 pour accueillir des vols long courrier, et notamment le Concorde. L'objectif était de développer des trajets point à point à longue distance, des vols directs Nantes - New York par exemple. Mais l'évolution du trafic aérien a suivi une trajectoire toute différente et ce sont les hubs nationaux qui se sont imposés. Pour faire simple, de grands aéroports dominent chaque pays et réalisent la quasi-totalité des trajets long courrier. Seuls des vols de moins de 5 heures décollent donc des aéroports régionaux, pour aller plus loin il faut faire une escale sur ces plateformes géantes. Inutile donc de construire une nouvelle piste ou des hangars adaptés à ces avions spécifiques, seuls des vols moyen courriers continueront à desservir Nantes.
 
     Les défenseurs de NDDL expliquent par ailleurs que le futur aéroport permettrait une augmentation du nombre des vols dans la région. L'actuel aéroport de Nantes Atlantique serait arrivé à saturation avec ses 5 millions de passagers et son statut de 7ème aéroport français... Sauf que des études ont déjà prouvé que cet aéroport était en capacité de doubler son nombre annuel de rotations pour atteindre 100.000 vols grâce à des aménagements bien moins coûteux qu'un transfert d'activités. Mais avant même de penser à accroître le nombre de vols, il serait préalable de mieux remplir les avions! Ceux décollant aujourd'hui de Nantes comptent en moyenne moins de 100 passagers, un chiffre inférieur aux autres grands aéroports régionaux français... pourquoi augmenter la cadence des vols s'ils ne sont déjà pas correctement remplis? Un collectif réunissant 200 pilotes utilisateurs de Nantes Atlantique estime lui aussi que l'on est loin de la saturation, et des aéroports de taille identique ne possédant qu'une seule piste comme Stuttgart ou Genève arrivent à gérer 3 fois plus de passagers. Les dernières études prévoient par ailleurs une évolution du trafic comparable pour la région, que l'aéroport actuel soit transféré ou pas.
 
     Le dernier argument, le seul qui soit aujourd'hui recevable, est lié au bruit généré par les appareils... Si ce n'est que ce bruit ne cesse de diminuer. Le niveau sonore d'un avion a été divisé par 100 depuis une cinquantaine d'année et une nouvelle division par trente est attendue d'ici 2050. Ces prévisions ne prennent même pas en compte les récentes annonces de lancement d'avions électriques prévus d'ici une dizaine d'années qui devraient accélérer la réduction du bruit, ni la modification possible des approches sur Nantes Atlantique qui pourraient être réalisées avec un angle plus important. Bref, ces adaptations et les nouveaux avions seront en place avant même que la construction de NDDL ne soit achevée.
 
     Le rapport remis par la "mission de médiation relative au projet d'aéroport du Grand Ouest" le 13 décembre dernier ne tranche pas, mais il relance clairement l'option du maintien de l'aéroport actuel, une éventualité totalement délaissée par les précédents rapports. Les deux solutions sont jugées viables et chacune a des inconvénients, si ce n'est que le réaménagement de Nantes Atlantique permettrait de réaliser une économie d'environ 300 millions d'euros par rapport à la construction du nouvel aéroport.
 
    La rationalité voulait donc que le projet Notre-Dame-des-Landes soit annulé.
QU'EST-CE-QU'ON ATTEND ?
 
   Qui croirait que la championne internationale des villes en transition est une petite commune française ? C’est pourtant Rob Hopkins, fondateur du mouvement des villes en transition, qui le dit. « Qu’est-ce qu’on attend ? » raconte les multiples initiatives qui permettent à cette petite ville alsacienne de 2 200 habitants de réduire son empreinte écologique.
 
     La municipalité d’Ungersheim a lancé en 2009 un programme de démocratie participative, baptisé « 21 actions pour le 21ème siècle » qui englobe tous les aspects de la vie quotidienne : l’alimentation, l’énergie, les transports, l’habitat, l’argent, le travail et l’école. « L’autonomie » est le maître mot du programme qui vise à relocaliser la production alimentaire, à promouvoir la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables, et à soutenir l’économie locale grâce à une monnaie complémentaire (le Radis). Depuis 2005, la commune a économisé 120 000 euros en frais de fonctionnement et réduit ses émissions directes de gaz à effet de serre de 600 tonnes par an. Elle a créé une centaine d’emplois. Et elle n’a pas augmenté ses impôts locaux.
 
    C'est le sujet traité dans son dernier film par Marie Monique ROBIN, une sacrée référence dans le domaine des documentaires environnementaux !
 
    ALORS QU'EST CE QU'ON ATTEND ?
UN LOGO POUR LES PRODUITS RECYCLABLES
 
Dès le 1ER JANVIER 2015, comme publié au JO, un nouveau logo, baptisé Triman entrera en vigueur.  Déjà présent sur quelques emballages, le Triman a pour objectif d'améliorer le tri et de pousser les fabricants à investir dans des produits plus écologiques.
                 DU DESHERBANT ECOLOGIQUE ET GRATUIT ?
   Plutôt que d'utiliser un désherbant du commerce pas vraiment recommandé pour la nature, utilisez l'eau de cuisson encore bouillante de vos légumes, de vos pâtes ou encore du riz. Le plus efficace reste toutefois l'eau bouillante de la cuisson des pommes de terre car l'amidon des pommes de terre augmente l'efficacité en étouffant directement les racines.
 
     Pour obtenir un désherbant écologique et gratuit, il suffit donc de mettre la passoire dans un saladier et ainsi de récupérer l'eau. Il faut toutefois se dépêcher et verser l'eau encore bouillante sur les mauvaises herbes. L'eau bouillante est un désherbant très écologique qui aura raison rapidement des mauvaises herbes ! Cette astuce est très efficace, notamment pour les allées et les graviers.
 
     Si vous n'avez pas d'eau chaude, vous pouvez également déverser, avant une averse, du gros sel sur les mauvaises herbes. En cas d'absence de pluie, vous pouvez arroser un peu avec le jet d'eau.
 
     Enfin, vous pouvez également vaporiser du vinaigre blanc d'alcool non dilué directement sur les pousses des mauvaises herbes. Cette solution, également écologique, ne coûte que quelques centimes
 
                                                                                                                                                         COMMENT FAIRE DU PAIN BIO ?
 
    Préparer soi-même son pain biologique est très facile et bon marché. Voici quelques conseils pour faire du pain bio au levain, une technique accessible à tous.
 
     Pour qu'un pain soit considéré comme biologique, il faut qu'il soit préparé uniquement avec des ingrédients biologiques (farine, levain). Par ailleurs, il n'existe pas de recette « officielle » du pain bio. Vous pouvez fabriquer votre propre recette, en laissant libre cours à votre imagination et en faisant des expérimentations. Mais quelques règles de base s'imposent malgré tout.
 
Comment préparer la pâte du pain bio ?
 
Voici une recette standard pour faire 700 g de pain, soit l'équivalent d'une miche de pain ou de 3 baguettes.
 
Préparez 500 g de farine bio, 10 gr de levain bio et 10 g de sel marin (3 cuillères à café). Dans un saladier, placez tous les ingrédients, et mélangez l'ensemble tout en versant environ 400 g d'eau petit à petit. Après avoir obtenu une pâte épaisse et non collante, placez-la dans un torchon, et laissez-la reposer pendant une heure.
 
Le façonnage et la cuisson du pain bio :
 
Ensuite, façonnez la pâte pour donner à votre pain la forme désirée. Vous pouvez ajouter divers ingrédients (noix, raisins secs, pépites de chocolat) pour varier les plaisirs. Laissez à nouveau reposer pendant plusieurs heures, puis mettez au four quand le volume de la pâte a doublé. Faites cuire à 200 °C pendant 30 à 40 minutes maximum.
LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE REDUIT L'ESPERANCE DE VIE !
 
     Une nouvelle étude américaine, publiée dans la revue Epidemiology, montre que réduire la pollution de l’air par les particules fines, même faiblement, accroît l’espérance de vie.
 
     Réalisée par des chercheurs de l’école de santé publique de Harvard (HSPH), l’étude offre une nouvelle raison à la nécessaire réduction de la pollution atmosphérique, qui touche tous les pays du monde où l’automobile a droit de cité, à commencer par la France.
 
     A Paris, par exemple, un rapport publié le 4 décembre par Airparif montre que les seuils recommandés pour le dioxyde d’azote (NO2), les particules (PM 2,5 et PM 10) et le benzène, sont largement dépassés dans un rayon de 40 mètres autour d’un axe routier. Cela représente 125 écoles, 85 crèches, 66 hôpitaux et 36 établissements pour personnes âgées, fragilisant du même coup des milliers de personnes.
 
     La bonne nouvelle, c’est qu’il suffit de réduire la pollution pour améliorer la santé, et prolonger l’espérance de vie. De nombreuses études ont déjà établi leur lien avec les maladies cardio-pulmonaires. Mais cette nouvelle étude avait un autre objectif: voir si de faibles réductions de la pollution atmosphérique, enregistrées aux Etats-Unis dans les années 2000, agissaient aussi sur l’espérance de vie, comme c’était le cas dans les années 1980, lorsque la pollution a fortement baissé.
 
     La réponse est oui. Alors que la concentration en particules PM 2,5 s’est réduite de 10 microgrammes par mètre cube (10 μg/m3) entre 2000 et 2007, l’espérance de vie s’est allongée de à 0,35 année sur la même période dans les 545 comtés américains observés.    
 
     L’adoption de mesures visant à réduire la pollution atmosphérique, engagée dans les années 1970 outre-Atlantique, a conduit à améliorer la qualité de l’air, ce qui équivaut à 25 milliards de dollars (19 Md€) par an, selon l’agence américaine de l’environnement (EPA). «Cette étude apporte des preuves solides que la poursuite de la réduction de la pollution aux particules PM 2,5 améliore largement l’espérance de vie», a conclu l’une des auteurs, Francesca Dominici, professeure de biostatistiques à la HSPH, qui renvoie la balle aux autorités publiques.
 
http://journals.lww.com/epidem/Abstract/publishahead/Effect_of_Air_Pollution_Control_on_Life_Expectancy.99448.aspx
 
http://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/prox-vgc-rapport_121205.pdf
 

     
                              L'ECOLOGIE : UN TRUC DE RICHE ?
 
   La consommation responsable ? 47 % des Français interrogés par Ethicity, cabinet de conseil en développement durable, y sont sensibles. Mais comment se positionnent les 8,6 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté ? Le cabinet s’y intéresse dans l’étude « Les Français à faibles revenus et la consommation durable. »
 
     « Ceux qui ont besoin de faire des économies sont les moins sensibilisés et font partie de ceux qui agissent le moins. » Tel était le constat que dressait Elisabeth Pastore-Reiss, fondatrice d’Ethicity, dans l’étude réalisée par son cabinet, « Les Français et la consommation durable » (septembre 2012). Depuis, la nouvelle étude est sortie.
 
     Que révèle-t-elle ?
■Les personnes précaires sont soucieuses du coût de la vie, mais 61,8% ne considèrent pas le développement durable comme une nécessité (contre 68 % pour la moyenne française).
■Les 15-24 ans en difficultés économiques sont davantage sensibilisés, mais agissent moins que leurs ainés en matière de recyclage, d’économies d’énergie, de baisse du gâchis…
■28,9% des Français à faibles revenus affirment qu’ils n’ont pas changé leurs comportements de consommation à cause de leur pouvoir d’achat.
■48,5% pensent qu’il y a trop de choix dans les produits bio, et que leurs messages sont trop complexes. Pour 22 % d’entre eux, les hypermarchés ont d’ailleurs un rôle d’information sur les produits en magasin à jouer.
 
     Pourtant…
■Ces ménages consomment moins de viande, privilégient les formats économiques et les transports en commun.
■Les économies d’énergie leur permettent de limiter leur consommation d’eau ou d’électricité et modifie leurs habitudes alimentaires. En congelant, conservant et en réutilisant, ils limitent le gaspillage alimentaire.
■En cas de besoin, les foyers en difficulté font moins appel aux professionnels qu’aux systèmes d’entraides (amis, voisins, associations…).
 
     Quelles solutions ?
 
     Pour Elisabeth Pastore-Reiss, pas de doute, « il faut montrer en quoi la consommation durable a des bénéfices économiques et sert la qualité de vie. » Il faut valoriser les systèmes D et l’entraide (les approches collectives comme l’Accorderie).
 
     L’étude incite les parents en situation financière difficile à sensibiliser leurs enfants, car 12,1% des personnes précaires interrogées ont changé leurs habitudes suite à l’insistance de leurs proches, contre 9,1% sur l’échelle nationale.
 
                                                                               Source Néoplanète
    
                     UNE SERIEUSE  MENACE A NOS PORTES !
 
  A quelques kilomètres de Paris, un désastre sanitaire se prépare à l'abri des regards : la société Placoplâtre, leader français du plâtre, souhaite ouvrir une carrière de gypse sur le site radioactif du Fort de Vaujours. Des milliers de mètres cube de terres contaminées pourraient être ainsi dispersés dans la nature.
 
     Ce Fort militaire a été utilisé pendant des décennies pour pratiquer des essais nucléaires qui ont pollué les sols en uranium et autres produits toxiques pouvant causer cancers et leucémies. Si Placoplâtre détruit le fort et déplace les terres du site, quels seront les dangers pour la santé des employés et des populations locales? Malgré nos demandes, l'entreprise n'a livré à ce jour aucune analyse des risques.
 
     Une pétion a été donc lancéeNous avons donc lancé une pétition sur Change.org demandant aux Préfets de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis de faire réaliser une étude d'impact sanitaire indépendante avant de délivrer les autorisations dont Placoplâtre a besoin pour démarrer son chantier.
 
     France 5 vient de diffuser un reportage qui parle de notre mobilisation et des dangers du Fort de Vaujours. Profitons de cette attention médiatique pour étendre la mobilisation.
 
     Comment nier les dangers sanitaires ? La CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité) a pris en considération des mesures de radioactivité 33 fois supérieures à la norme, réalisées sur le site du Fort de Vaujours. L'Agence Régionale de Santé d'Ile-de-France a signalé des taux de décès par tumeurs anormalement élevés sur la ville de Courtry. S'ajoutent à cela la présence d'explosifs, métaux lourds et polluants chimiques issus des essais nucléraires pratiqués sur place.
 
     En 2005, les Préfectures de Seine et Marne et de Seine Saint-Denis avaient pris des arrêtés préfectoraux empêchant le déplacement des terres du site et toute activité entraînant la présence du public. Aujourd'hui, Placoplâtre fait tout pour obtenir la levée de ces arrêtés, en dépit des questions et des craintes des populations. Nous ne laisserons pas faire cela.
 
     Et tous ensemble, nous pouvons y arriver : en 2012, la mobilisation des associations a permis de sauver l'aqueduc de la Dhuis, une coulée verte indispensable au maintien de la biodiversité, que Placoplâtre tentait de racheter à la ville de Paris pour son projet de carrière. Nous avons aujourd'hui besoin de vous pour empêcher cette catastrophe sanitaire au Fort de Vaujours:
 
                 LE DIESEL, UN POISON INVISIBLE
 
    C'était jusqu'à maintenant un non-dit. Aujourd'hui, certains osent briser cette loi du silence : malgré les pots catalytiques et les filtres, le diesel risque de provoquer un scandale sanitaire comparable à celui de l'amiante.
 
     La France a fait du diesel une de ses spécificités. En 30 ans, le nombre de véhicules diesel a bondi de 1, 7 million à plus de 24 millions, soit près des 2/3 des véhicules en circulation. Mais aujourd'hui, les voix autorisées expriment ouvertement leurs inquiétudes quant à l'impact du diesel sur la santé : le diesel représente une bombe à retardement comparable à l'amiante. Explication : les moteurs diesel produisent des particules fines très nocives ainsi que de l'oxyde d'azote, un gaz empoisonné.
 
     Contrairement à ce que les firmes automobiles et les autorités publiques assurent, les filtres et les pots catalytiques ne constituent pas une protection crédible contre les risques d'asthme, de maladies respiratoires, de problèmes cardiovasculaires et de cancer du poumon.
 
     Les gaz d'échappement des moteurs diesel sont désormais classés "cancérogènes certains" pour les humains par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Ils étaient jusqu'à présent classés "cancérogènes probables".
 
     Les experts réunis le 12 juin 2012 à Lyon ont estimé qu'il y avait à présent suffisamment de preuves montrant qu'une exposition aux fumées des véhicules diesel est associé à un risque accru de cancer du poumon. Les particules fines émises par les véhicules roulant au gazole seraient en France à l'origine de 42.000 morts prématurés chaque année...
 
     A chaque pic de pollution, le diesel est pointé du doigt. Une récente étude a formellement montré que le 13 décembre 2013, au plus fort d'un épisode de pollution, les Parisiens avaient inhalé autant de particules que la fumée de huit cigarettes dans une pièce de 20 m2. Or le diesel représente 60 % du parc automobile français...
 
                                                                                                                                        
VOTRE EMPREINTE ECOLOGIQUE
 
11/12/2013   UNE COMMISSION D'ENQUETE SUR LES COUTS DU NUCLEAIRE FRANCAIS EST CREE A L'ASSEMBLEE NATIONALE
    Elle avait été réclamée par les élus écologistes. L'Assemblée nationale a donné son feu vert, mercredi 11 décembre, à la création d'une commission d'enquête sur les coûts du nucléaire. Elle aura "pour objet d’interroger la filière nucléaire française sous l’angle de son coût pour l’Etat, les contribuables et les consommateurs. Elle pourra interroger notamment les coûts actuels et futurs de la filière sous tous ses aspects, ainsi que les incertitudes financières pesant sur l’avenir de cette technologie". C'est la première fois que la politique nucléaire française sera examinée à la loupe par le Parlement. Objectif : préparer les débats en 2014 sur la loi sur la transition énergétique.
Les désastres climatiques sont déjà devenus plus fréquents et plus intenses sous l'effet du réchauffement provoqué par les activités humaines, et la tendance ne va pas s'inverser, souligne un rapport de l'ONU sur le climat dévoilé récemment. La litanie des catastrophes annoncées va d'une augmentation dramatique des précipitations (pluie et neige) dans certaines parties du monde à des vagues de chaleur caniculaires dans d'autres.
 
                       MIEL : LA BEAUTE QUI FAIT BZZZZ !!!
 
      Les abeilles souffrent de nos excès sur la planète et les produits de la ruche deviennent un luxe. Pourtant, leurs bienfaits nous sont indispensables pour rester beaux et en bonne santé ! 
 
     Les abeilles sont en danger, nous répètent les apiculteurs. La faute aux pesticides, aux parasites, et au réchauffement climatique… En 2008, le sud-ouest de l’Allemagne a perdu 80 % de son cheptel, la Slovénie 50  % et l’ensemble de l’Union européenne 30 % (source : congrès Apimondia 2009). Or nous avons besoin d’elles pour la pollinisation des fleurs. Mais pas seulement, partout dans le monde des chercheurs et des praticiens confirment la richesse cosmétique et médicale des produits de la ruche.
 
     En 1984, quand il a  appliqué du miel sur les plaies de ses patients, le professeur Bernard Descottes aurait pu passer pour un illuminé. Aujourd’hui, il est mondialement reconnu dans le milieu médical et de l’apiculture, et regretté depuis son décès en octobre dernier. Ce chef du service de chirurgie viscérale et transplantation du CHU de Limoges a utilisé pendant 25 ans du miel de thym pour favoriser la cicatrisation (deux fois plus rapide qu’avec du tulle gras). Un cas à part ? Non. Aux États-Unis, en Chine ou en Roumanie, on soigne des milliers de malades atteints de sclérose en plaque grâce au venin d’abeille. Dans le monde entier, de plus en plus de labos passent à la loupe les produits de la ruche pour développer leur potentiel thérapeutique.
 
Priorité au bio
 
     Est-ce que ça marche avec un miel premier prix de supermarché ? Il y a peu de chances. Pour se soigner grâce aux abeilles, mieux vaut choisir des produits bio. Exempts de pesticides, de traitements antibiotiques ou chimiques, vous aurez aussi l’assurance que les abeilles n’ont pas été nourries de sucre ou de produits industriels qui dénaturent le miel et dégradent la santé des insectes.
                                                  
MEDECINES DOUCES : EFFICACES OU DANGEREUSES ?
 
   Conformément à la conception occidentale de la médecine, la thérapie n'est efficace que si elle est prouvée scientifiquement. Si ce n’est pas (encore) le cas, elle peut faire du bien, ne servir à rien ou pire être dangereuse.
 
    C’est ainsi que la journaliste, Martine Betti-Cusso a sélectionné et classé une vingtaine de thérapies complémentaires parmi les quelques 400 existantes.
Dans celles qui peuvent faire du bien, l’auriculothérapie, la naturopathie, la réflexologie, l'homéopathie et la magnétothérapie. Si pour quelques irréductibles « cartésiens », ces 5 thérapies relèveraient encore du simple effet placebo, elles intéressent pourtant tous les médecins qui ne veulent pas abandonner leurs patients comme l’explique très bien le Dr Sauveur Bourkris :
«L'important n’est pas de savoir pourquoi les malades guérissent, mais de tout mettre en œuvre pour qu’ils guérissent. Notre médecine, malgré ses avancées, ne trouve pas de remède à tous les maux et la raison d'être d'un médecin est de ne jamais abandonner son patient, y compris lorsque ses connaissances sont inopérantes. C’est un contrat moral. Il n'y a rien de plus terrible pour un malade que de s'entendre répondre "je ne peux rien faire pour vous". Ces pratiques dites alternatives sont des thérapeutiques de l'espoir. N'oublions pas que certaines disciplines comme la kinésithérapie ou l’électrothérapie, considérées autrefois comme des procédés non scientifiques, sont aujourd'hui devenus des outils thérapeutiques reconnus».
 
   Ainsi la vérité scientifique d’aujourd’hui n’est pas celle de demain...
                        
                                                   VIVE LE PERSIL
                  
NETTOYEZ  VOS  REINS ... Vos reins filtrent le sang, mais retiennent le sel et des toxines. Au fil du temps le sel s'accumule dans les reins. Comment l'éliminer?
 
C'est simple, tout d'abord prendre une poignée de persil , laver puis couper en petits morceaux et les mettre dans une casserole , ajoutez de l'eau (1 litre) et faire bouillir pendant dix minutes, laisser refroidir, verser dans une bouteille propre et réfrigérer.
Buvez un verre tous les jours et voyez comment le sel et le toxine vont s'éliminer en urinant. Le persil est connu comme le meilleur traitement pour nettoyer les reins
Propriétés et  nutriments dans le persil
       • Il est un puissant antioxydant, rajeunissement de la peau.
       • Contient bêta-carotène.
       • Riche en minéraux comme le calcium, le phosphore, le fer et le soufre.
       • Riche en chlorophylle, combat la mauvaise haleine, aide à purifier le corps
les toxines et l'excès de graisse.
      • Riche en vitamine C, empêche le cancer, les problèmes cardiaques, les
cataractes, les infections, et contribue à renforcer le système immunitaire du corps.
      • Parce qu'il est riche en calcium, il est bien adapté pour prévenir l'ostéoporose au cours de la ménopause. Il est très bénéfique pour les enfants et les athlètes.
      • Il est diurétique, aide à éliminer les fluides naturellement. Par cet attribut, il est utilisé pour traiter la haute pression artérielle .
      • Haute teneur en vitamines et minéraux, il est idéal pour prévenir l'anémie, l'anorexie, la faiblesse générale, la fatigue physique et mentale.
      • Idéal pour renforcer les cheveux et les ongles.
      • Lutte contre les problèmes de peau.
      • Utile contre les ulcères.
      • Le persil contient un extrait huileux liquide appelé 'apiol'  qui est utilisé contre la fièvre intermittente et les névralgies.
 
JE FABRIQUE MES PRODUITS MENAGERS
 
      Lætitia Royant, auxiliaire de vie et reine du système D écolo, qui a eu la chance de grandir à la campagne, en a conservé les bons préceptes sans verser dans le bio à tout prix. De son expérience acquise au fil des années, à 37 ans, Lætitia a mis en images ses petites recettes faciles pour assainir et verdir notre quotidien. Elle nous les livre dans « Je fabrique mes produits ménagers ». Je vous rassure tout de suite, ses recettes ont été expertisées et validées par Sylvie Hampikian, expert toxicologue et pharmacologue. Alors ce sont des recettes toutes simples, qui vont du démaquillant au calendula, de la barre de savon de recyclage et du dentifrice en poudre d’argile blanche aux nettoyants pour le sol, lessive, liquide vaisselle et autre désodorisant pour les W.C. Uniquement des recettes simples et amusantes à fabriquer, même avec les enfants pour les initier aussi à l’écologie.
 
     Des recettes économiques aussi, car il me suffit souvent de puiser dans mes placards où sont stockés vinaigre blanc, huile d’olive, citron, savon de Marseille, huiles essentielles, savon noir… quand ce n’est pas dans certains déchets utiles comme le marc de café ou les cendres de la cheminée… pour composer mes produits « maison ».
 
     Pour chaque catégorie de produits, Lætitia établi un comparatif financier avec les produits existants sur le marché, et nous donne les réflexes bien-être à adopter. Ainsi, mon sahmpooing aux œufs frais « fait maison » me coûte 0,44 €, mon soin lavant à la camomille allemande me reviens à 0,07 € et mon shampooing en barre à 0,05 €.
 
     Bon plan
     Le savon rigolo pour enfants
     Fûtée, Lætitia récupère les restes de savons et les place dans un pied de collant ou de mi-bas nylon (lavé  bien entendu) et fait un gros nœud. Pour lui donner une odeur sympathique, elle ajoute de la poudre de cannelle, de fenouil, et la « chaussette lavante » fait mousser les bons moments au bain… Et c’est gratuit ! « Je fabrique Mes produits ménagers », Collection Facile & Bio, Éditions Terre Vivante. Voir le site de l’éditeur : www.terrevivante.org 
                                            source Néoplanète
 
                         PIQURES AU JARDIN !
 

     Au jardin, si vous vous faites piquer par un insecte, il faut enlever l'aiguillon, et frotter à l'endroit avec des feuilles existantes dans votre environnement (cassis, cerfeuil, choux, basilic, lavande, genêt, tête d'ail etc.).
 
     Vous pouvez également faire chauffer un briquet jetable quelques instants et approcher de votre plaie la partie métallique (sans la toucher) afin de neutraliser le venin.
 
     D'autre part, si vous rencontrez malencontreusement des feuilles d'ortie, frottez votre peau avec des feuilles de planctain, plante poussant généralement à prioximité des orties. Vous constaterez très rapidement une disparition de la douleur urticante.
 
  NOUVEAU SITE WEB FEMININ & ECOLO
     Un nouveau site web pour aider la nature
 
Monbazarvert.fr arrive sur Internet ! C´est un magazine web féminin et écolo. Un mélange d´infos pratiques qui ont comme objectif d´être accessibles à toutes les femmes pour répondre à leurs questions sur le commerce équitable. Sur Monbazarvert.fr, on trouve des vêtements, des bijoux et même de l´alimentation ! Par ailleurs, chaque semaine, dans la rubrique femmes du monde, une femme d´un coin de la planète nous emmène à la découverte de son pays. Le but de ce nouveau site web est ainsi d´apporter une image ludique de
l´écologie. Plus d’infos : http://Monbazarvert.fr/
 
Source Néoplanète
 
              COMMENT REUTILISER LE MARC DE CAFE  ?
 
   Le marc de café est généralement jeté aux ordures ménagères avec les filtres usagés. Il sert au mieux à lire l’avenir. Dommage ! Il peut être utilement recyclé de façon tout à fait écologique. La preuve par trois.
 
   Un engrais naturel
Mélangé avec du terreau, le marc de café est un bon engrais naturel totalement biodégradable. Son contenu en potassium et en azote viendra en effet renforcer la croissance de vos rosiers. Il agit aussi comme un répulsif 100% écolo en protégeant  les plantes des pucerons et autres insectes. Grâce à l’adjonction d’un peu de marc de café, vos légumes peuvent également pousser à l’abri d’espèces nuisibles qui s’en éloignent dès qu’elles en détectent l’odeur.
 
   Un nettoyant efficace
Le marc de café nettoie et désodorise parfaitement  casseroles, cocottes et faitouts. La méthode est simple : on les frotte avec du marc de café à mains nues, avec un chiffon ou une éponge. Il peut aussi servir de dégraissant pour les verres ayant contenu des liquides gras.
 
   Un désodorisant économique
Après avoir nettoyé votre réfrigérateur, déposez  du marc de café dans un bol et placez-le dans le fond. Son odeur tenace absorbera et chassera les odeurs désagréables. Vous avez des soucis de canalisation ? Une cuillerée  à soupe de marc de café  dans la tuyauterie constitue un traitement préventif contre les problèmes d’évier bouché. Cela permet également de venir à bout des mauvaises odeurs.
 
   
 
                                   LIAISONS DOUCES ou ... COMMENT SE DEPLACER AUTREMENT
 
    Avez vous remarqué le nombre croissant de personnes se déplaçant à pieds ou à vélo dans nos villes et villages ou entre ceux-ci ?
 
Mais au fait, de quoi parle-t-on ? Que recouvrent les liaisons douces ? Selon nous, il s’agit d’itinéraires mixtes pour piétons, avec ou sans poussettes, vélos et PMR (personnes à mobilité réduite), éventuellement roller selon le type de revêtement. Sur ces itinéraires mixtes, la priorité reste aux piétons et l’aménageur doit éviter d’installer des escaliers ou obstacles divers.
 
Ces liaisons permettent donc aux modes doux (non motorisés) de relier différents points de la ville ou de relier des villes ou des villages entre eux. Une rue piétonne est typiquement une liaison douce. Une « zone 30 », où les voitures circulent maximum à 30 km/h, est très complémentaire des liaisons douces, et parfois plus utile pour le développement du vélo notamment : le vélo s’y sent en sécurité.
 
Le cas des pistes ou bandes cyclables est encore un peu différent, car par définition réservées aux vélos.
 
Dans l’idéal, les liaisons douces devraient relier entre elles les différentes zone 30 de la ville, et à terme, il ne subsisterait que quelques rues avec prépondérance de trafic auto, qui n’auraient été requalifiées ni en zone 30, ni en liaison douce ! Rêvons un peu !
 
La FCDE ( Fédération pour les Circulations Douces en  Essonne)  lutte  pour la sécurité des déplacements  non motorisés  ( à pied, en fauteuil roulant, à vélo, à rollers) et a édicté une charte très intéressante, dont voici quelques extraits. Voir le site http://www.circulationsdouces91.org/charte_fcde.html
 

                                                      RESPECTONS NOUS LES UNS LES AUTRES
 
1   Repenser le vélo et la marche comme moyen de déplacement
 
En France, la marche à pied et le vélo sont souvent considérés comme des activités de loisir en premier lieu. Les aménagements réalisés dans ce sens sont utiles et méritent d’être poursuivis et améliorés. Cependant, la marche à pied et le vélo sont avant tout des moyens de déplacements quotidiens, pour aller au travail, à l’école, faire les courses…
 
Depuis 30 ou 40 ans les aménagements urbains ont réduit les possibilités de déplacements à pied ou à vélo.
 
Nous demandons aux responsables politiques et aux aménageurs :
 
-          d’intégrer systématiquement la place des piétons (y compris avec poussette et personnes en fauteuil roulant) et des cyclistes dans tous les projets de création et de  réfection de voirie, comme le prévoit la Loi sur l’air, mais aussi dans les projets d’urbanisme (constructions d’habitation et d’équipements publics, aménagements de zones d’activités industrielles ou commerciales…)
 
-          de promouvoir l’utilisation du vélo, de la marche à pied et des transports en commun pour réduire les excès de la circulation automobile conformément aux objectifs du PDU d’Ile de France.
 
2   Trois critères à respecter : continuité, maillage et intercommunalité
 
Les aménagements spécifiques réalisés ces dernières années sont souvent peu fréquentés parce que mal conçus, en particulier les pistes cyclables. Les principales erreurs en cause sont les discontinuités, le manque de connexions avec le reste du réseau et l’absence de coordination intercommunale. L’exemple type est la portion de piste cyclable dont on ne voit pas bien comment y accéder depuis la chaussée et qui se termine brutalement à la sortie de la commune à l’endroit où les voitures accélèrent.
 
Dans tous les projets d’aménagements spécifiques de liaisons douces, nous demandons aux responsables publics de veiller au respect des trois critères de base qui assureront leur sécurité et leur fréquentation :
 
-          la continuité des aménagements, en particulier pour le franchissement des ouvrages d’art, qui requiert parfois des solutions imaginatives ;
 
-          leur maillage constant avec le réseau de voirie existant ;
 
-          la gestion intercommunale de ces projets.
 
3   La mixité des aménagements, et la redistribution de la voirie sont les clés de la réussite
 
Il serait illusoire et inutile de vouloir créer des réseaux spécifiques séparés pour les piétons, pour les cyclistes, pour les bus et pour les automobilistes. Le cas de la ville nouvelle d’Evry, véritable labyrinthe en 3 dimensions avec ses 4 réseaux (piétons, vélos, voitures et bus en site propre) peu ou pas interconnectés, est l’exemple type de ce qu’il ne faut pas faire pour développer l’usage du vélo ou de la marche à pied.
 
Le partage bien conçu de la voirie, dans le respect de la sécurité de chacun des usagers est la clé de la réussite. Les aménagements spécifiques de type véloroutes et voies vertes sont utiles, mais ne pourront pas atteindre une densité suffisante pour faire face aux besoins en termes de déplacements urbains et interurbains. L’Essonne possède déjà un réseau dense et de bonne qualité de voiries dont le seul défaut est d’avoir été aménagées en fonction des contraintes imposées par la circulation automobile.
 
Nous demandons aux responsables politiques et aux aménageurs de prévoir et d’organiser le partage de la voirie en retenant que la règle générale doit être la coexistence :
 
-          des vélos et des automobiles sur la chaussée des routes et des rues ;
 
-          des vélos et des bus sur les voies de bus en site propre ;
 
-          des piétons, des poussettes et des fauteuils roulants sur les trottoirs ;
 
-          de l’ensemble piétons, rollers(1) et vélos sur les voies mixtes(2)  
 
remarque 1  En dehors des voies mixtes de type voies vertes goudronnées la place des rollers est plus difficile à définir dans des règles générales que celle des vélos ou des piétons, d’autant plus qu’elle n’est pas encore clairement régie par le code la route. Elle doit être réfléchie avec souplesse et en fonction de la vitesse de l’usager. Par exemple un roller rapide peut être gênant sur un trottoir mais acceptable au même titre qu’un vélo sur la chaussée de certaines rues en ville. D’une façon générale, les rollers nécessitent des voies larges et des revêtements de bonne qualité, ce qui convient bien aussi aux vélos, poussettes et fauteuils roulants. C’est pourquoi prévoir l’usage des rollers facilite l’ensemble des circulations douces.
 
remarque 2  On appelle ici  "voies mixtes" les aménagements destinés à être fréquentés aussi bien par des piétons que par des vélos ou rollers. L’exemple type est la « voie verte » telle que définie par l’AF3V, c’est à dire un cheminement de 3 à 5 m, de large, en site propre, généralement destiné en priorité aux déplacement de loisirs, en zone naturelle ou d’espaces verts. Mais cela peut être également le « trottoir cyclable » en zone péri-urbaine, ou la « bande dérasée multifonctionnelle revêtue » (bas-côté goudronné) le long des routes en zone inter-urbaine.
  4   Non aux pistes cyclables alibi ! La plupart des pistes cyclables existantes sont peu utilisées car peu utilisables, sauf par les piétons car elles occupent souvent la place d’un trottoir : pistes mal entretenues, d’un seul côté de la route, mal connectées au reste de la voirie avec peu d’entrées et de sorties, ou encombrées de voitures en stationnement ou soulevées par les racines d’arbres… Les cyclistes évitent de s’y faire piéger et restent sur la chaussée automobile malgré les fréquents panneaux indiquant le caractère obligatoire de la piste. Ce type d’aménagement et de signalisation ne sert que d’alibi pour les responsables publics afin d’échapper à leurs responsabilités et n’assure pas la sécurité des cyclistes. La réalisation de pistes cyclables utiles requiert des exigences techniques souvent difficiles à réunir. C’est pourquoi nous demandons aux responsables publics de n’envisager la solution de pistes cyclables en site propre (réservées aux seuls cyclistes depuis le décret du 14 septembre 1998) que lorsque les conditions nécessaires à leur bonne utilisation sont réunies : pistes unidirectionnelles de chaque côté de la route, présence d’un trottoir pour les piétons, entrées et sorties fréquentes, largueur suffisante pour permettre l’entretien…Lorsque cela n’est pas possible, pour des questions d’emprise en largeur en particulier, ou lorsque cela ne répond pas à la nécessité impérieuse de sécurité, il vaut mieux opter pour la « voie mixte » en site propre pour les piétons, rollers et cyclistes lents d’une part, et pour les bandes cyclables sur la chaussée principale pour les autres cyclistes, d’autre part.     5   Définir des axes structurants La définition d’axes structurants, c’est à dire d’itinéraires majeurs pour les liaisons douces sur un ensemble de communes, au niveau du département de l’Essonne, en connexion avec les départements voisins, est nécessaire pour organiser et structurer un réseau d’aménagements spécifiques, maillé et continu à moyen terme. Deux types d’axes doivent être privilégiés : -          Les axes de déplacements quotidiens majeurs, qui sont déjà définis par les axes routiers principaux qui nécessitent l’aménagement de bandes cyclables, de pistes cyclables ou de voies mixtes selon les cas ; -         Les axes indépendant des grands axes routiers, en général de type « voies vertes », adaptés en priorité aux loisirs.  Entre ces axes structurants, le réseau de voirie départemental et communal existant permet d’irriguer l’ensemble du territoire et ne nécessite généralement que des aménagements légers, de type « bande dérasée multifonctionnelle » pour les routes les plus passantes, pour assurer la sécurité des cyclistes.  6   Organiser la coordination entre services techniques et la formation de leurs agentsCertains aménagements intéressants dans leur principe sont peu utilisés à cause de défauts techniques considérés comme de détail au moment de leur réalisation. En effet, les agents des services techniques des collectivités territoriales ont rarement bénéficié de formation spécifique sur les liaisons douces, et ne sont souvent pas eux-mêmes utilisateurs de ces modes de déplacement au quotidien. De même, certaines incohérences d’aménagement s’expliquent par le manque de coordination des différents services territoriaux concernés. Nous demandons aux responsables politiques et aux aménageurs de coordonner leurs efforts et de dépasser les clivages administratifs et territoriaux de compétence pour assurer la cohérence des équipements.. Nous leur demandons de veiller à ce que les agents des services techniques de la voirie, de l’environnement et des aménagements urbains bénéficient d’une formation théorique et pratique sur les spécificités des aménagements et de la sécurité des déplacements non motorisés. 7   Prévoir et assurer au quotidien l’entretien des aménagements Même les aménagements de liaisons douces les mieux conçus sont parfois inutilisés faute d’entretien. Une piste mal entretenue est une piste inexistante : des éclats de verre ou de cailloux sur une bande ou une piste cyclable font se rabattre aussitôt les cyclistes sur la chaussée automobile, souvent bien mieux entretenue. Pour leur part les piétons, à plus forte raison les personnes en fauteuil roulant ou avec poussette, évitent les cheminements défoncés, boueux ou encombrés d’obstacles, et se retrouvent sur la chaussée plus confortable. Nous demandons aux responsables politiques et aux aménageurs de définir et de faire connaître, dès la conception d’un aménagement : -          la structure qui sera chargée de l’entretien ; -          l’origine des moyens financiers correspondants ; et de s’assurer que cette responsabilité quotidienne d’entretien a bien été intégrée par les différentes personnes du service concerné. 8   Adapter les règlements de circulation En dehors des aménagements spécifiques, beaucoup de problèmes de circulation et de sécurité pour les piétons et les vélos dépendent du respect des règlements de circulation routière dont sont chargés en particulier la police et le maire.   Nous demandons à la police et aux maires, d’une part, d’établir et de faire appliquer des règlements clairs : -          pour limiter la vitesse des automobiles (et éventuellement des cyclistes sur les voies mixtes) ; -          pour interdire le stationnement des voitures et camions sur les trottoirs et pistes cyclables,  ainsi que les déjections canines ; -          pour éviter l’encombrement des trottoirs par du mobilier urbain, des bacs de collecte de verre ou de papier, des panneaux publicitaires ou de signalisation ; -          pour délimiter des lieux et horaires de dépôt des poubelles, afin de préserver la continuité des trottoirs et voies mixtes à toute heure,   d’autre part, d’adapter les règlements de circulation pour faciliter les déplacements à pied ou à vélo, en particulier en définissant plus fréquemment : -          des zones 30 dans les rues étroites et fréquentées ; -          des « contresens cyclables » (mise à double sens pour les vélos des rues à sens unique) -          la circulation des vélos dans les voies réservées aux bus ; -          des « tourne-à-droite » autorisés pour les cyclistes à certains feux rouges ; -          des priorités en faveur des piétons et des cyclistes aux intersections chaque fois que possible.       Des emplacements vélos et poussettes dans les immeubles d’habitation et lieux publics La présence de locaux spécifiques, protégés et de taille suffisante pour les vélos et poussettes dans les immeubles d’habitation, d’une part, et de parcs à vélos à proximité des entrées de lieux publics, d’autre part, est importante pour favoriser les circulations douces. En plus de parcs à vélos dans les lieux publics, nous demandons que des garages à vélos et à poussettes soient prévus dans les projets publics ou privés d’urbanisme, et favorisés par des incitations fiscales dans les travaux de rénovation de constructions anciennes.   09  Favoriser l’intermodalité avec les transports en commun La possibilité de passer facilement d’un mode de déplacement individuel à un transport en commun est déterminante pour accroître l’usage du vélo ou de la marche à pied pour les déplacements quotidiens. En Essonne, la combinaison vélo + train par exemple est souvent la solution optimale pour les allers-retours vers Paris, ou de banlieue à banlieue. Des aménagements spécifiques, en concertation avec les responsables des sociétés de transport et la SNCF, doivent être généralisés pour faciliter l’accès aux transports en commun pour les cyclistes, poussettes et personnes en fauteuil ou à mobilité réduite, en particulier : -          les plans inclinés ou ascenseurs pour l’accès aux différents quais des gares, -          les plates-formes surbaissées dans les bus, -          les parcs à vélos bien situés, abrités et/ou gardés à l’entrée des gares, -          l’équipement des gares en consignes à vélos. Sur certaines lignes de bus, l’instauration d’une possibilité d’arrêts à la demande faciliterait également le recours aux transports en commun   Le cas particulier de l’aéroport d’Orly, situé en zone très urbanisée, demande un réaménagement spécifique, tant les conditions d’accès autres qu’en voiture sont difficiles, alors que l’accès par le bus ou à vélo conviendrait bien à de nombreux déplacements professionnels. 10  Pratiquer une vraie concertation avec les usagers, en amont des projets La concertation avec les usagers et les associations est souvent perçue par les responsables publics comme une lourdeur et une perte de temps. En fait, c’est l’absence de concertation qui est souvent une source de perte de temps et de récriminations lorsque le projet est trop avancé pour être amélioré. La concertation avec les usagers en amont de tous les projets d’urbanisme, comme le prévoit la loi SRU sur la démocratie de proximité, peut au contraire être un gage d’efficacité, pour peu que les divers groupes d’associations fassent l’effort de définir au préalable un consensus et une expression commune, comme vise à le faire la FCDE. Nous demandons expressément aux responsables politiques, avec leurs adjoints des services techniques, de consulter les associations d’usagers dès le début des projets d’urbanisme, et de leur fournir les plans des projets à leurs différentes phases d’avancement, bien avant l’enquête publique, souvent formelle et trop tardive.   11  Informer et sensibiliser le public pour atteindre les objectifs La valorisation de nouveaux équipements destinés aux circulations douces requiert une phase de promotion et d’information ainsi qu’une signalisation claire et visible.Plus largement, les responsables politiques ont aussi un rôle à jouer, de concert avec nos associations, pour faire évoluer les habitudes locales trop polarisées sur l’usage de la voiture individuelle, et pour inciter à l’usage des modes de « déplacements  doux » afin d’atteindre les objectifs du Plan de Déplacements Urbains.  Nous demandons que la promotion des équipements auprès des usagers potentiels et  la signalisation sur le terrain soit bien prises en compte dans la conception et le  financement des projets.  
 
        LE VRAI COUT DU NUCLEAIRE FRANCAIS !!!
 
     La Cour des comptes chiffre à 228 milliards les investisse-
ments en France depuis les années 1950.
 
Dans un rapport très attendu, la Cour des comptes a chiffré  à 228 milliards d'euros les investissements dans l'électricité nucléaire en France depuis les années 1950. Incertitudes sur les charges futures...
 
Dans le détail, les magistrats de la rue Cambon ont chiffré à 121 milliards d’euros la construction des installations nécessaires à la production d'électricité nucléaire, hors coût de Superphénix. La Cour observe également que le parc actuel, composé de 58 réacteurs, a coûté à lui seul 96 milliards. Enfin, les dépenses de recherche publiques et privées depuis les années 1950 sont évaluées à 55 milliards, soit environ un milliard par an.
 
La Cour met par ailleurs en garde contre des risques d’augmentation "probables" des charges futures assumées par les opérateurs. Les magistrats pointent les multiples inconnues liées au démantèlement des installations nucléaire et à la gestion à long terme des déchets radioactifs. Début janvier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait en effet évalué à des "dizaines de milliards d’euros", les investissements nécessaires pour renforcer la robustesse des centrales françaises.
Une énergie trop chère ?
 
L'Observatoire du nucléaire voit dans ce rapport "la fin de 50 ans de mensonges de la part des promoteurs de l'atome, qui n'ont cessé de prétendre que l'électricité d'origine nucléaire était de loin la moins chère".